L'élixir d'amour d'Eric-Emmanuel Schmitt
Cela fait longtemps que je ne suis pas passée par ici. Ma vie est en plein chamboulement pour démarrer quelque chose de nouveau alors je pense que je vais être assez occupée les prochaines semaines.
Mon manque de disponibilité d'esprit m'a donné envie de lire des romans courts.
J'avais acheté celui-ci il y a quelque temps, mais je ne l'avais pas encore lu. C'est chose faite.
Eric-Emmanuel Schmitt est un auteur que j'ai découvert adolescente et que j'apprécie beaucoup. J'avais particulièrement aimé "La part de l'autre" (sur ce qu'Hitler aurait pu devenir) et récemment, j'ai eu un coup de cœur pour "Journal d'un amour perdu" qui m'avait été conseillé par une adorable lectrice.
Résumé du livre:
L'amour relève-t-il d'un processus chimique ou d'un miracle spirituel ? Existe-t-il un moyen infaillible pour déclencher la passion, comme l'élixir qui jadis unit Tristan et Iseult ? Est-on, au contraire, totalement libre d'aimer ?
Anciens amants, Adam et Louise vivent désormais à des milliers de kilomètres l'un de l'autre, lui à Paris, elle a Montréal. Par lettres, tout en évoquant les blessures du passé et en s'avouant leurs nouvelles aventures, puis se lancent un défi : provoquer l'amour. Mais ce jeu ne cache-t-il pas un piège ?
Observateur pertinent des caprices du cœur, Eric-Emmanuel Schmitt explore le mystère des attirances et des sentiments.
(Quatrième de couverture de l'édition Albin Michel 2014)
Ce que j'ai aimé:
Le format: un roman court et épistolaire (et j'adooore, les romans épistolaires, mais je vous ai déjà assez bassiné avec mon amour pour "Le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates"!). Le livre très court, change des pavés qu'on peut lire. Pas de longueur ici. Cela en fait un roman qui se dévore comme un petit bonbon, chaque mot compte.
Le roman rappelle clairement "Les liaisons dangereuses" de Laclos (bien qu'on ne l'égale pas)
La belle plume d'Eric-Emmanuel Schmitt
La fin: quand le rideau tombe, on comprend le jeu de manipulation, mais je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher votre plaisir si vous souhaitez le lire.
Ce que j'ai moins aimé:
Certains passages référent à la psychanalyse sont un peu indigestes et ne m'ont pas passionnée.
L'histoire et les personnages m'ont laissé de marbre, je n'ai pas réussi à m'y attacher. On peut tout à fait adorer détester des personnages dans un roman, mais ici, cela n'a pas été mon cas.
Bref, une lecture légère et sympathique mais sans plus. A lire une heure dans un bus ou sur la plage d'une traite.
***
Avez-vous lu ce livre?
L'avez-vous aimé?
Avez-vous des romans épistolaires à me conseiller?
Bonjour ! Non, je n'ai pas lu ce livre, et je n'ai pas du tout envie de le lire...
RépondreSupprimerÉvidemment tout le monde connaît la Marquise de Sévigné et sa prodigue correspondance, mais moi j'ai particulièrement apprécié "Je meurs d'amour pour toi" Isabelle de Bourbon Parme à sa belle-sœur l'archiduchesse Marie-Christine.
En citant ce livre, loin de moi l'idée de faire l'apologie de l'homosexualité (si sexe il y a) parce qu'on en parle trop, j'en suis saoulée ! Je ferai surtout l'apologie du beau langage, tout en finesse délicatesse et distinction, ce beau français qu'on n'entend plus guerre, ce sont des guirlandes de fleurs que ces phrases là !
Je vous souhaite un bon retour en métropole, où il règne en ce moment une chaleur étouffante ! ;) Moody-Blue.
Bonjour, je ne connais pas ce livre. J'essaierai de me le procurer, il doit être tombé dans le domaine public et donc téléchargeable gratuitement pour ma liseuse. Comme vous, j'apprécie ce beau français qu'on ne parle plus. Effectivement, on est parfois tellement "bassinés" par certains sujets que cela en est complètement indigeste. Eh oui, moi qui recherchais de la fraîcheur, je vais devoir attendre un peu ! Belle semaine.
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