Là où chantent les écrevisses de Delia Owens



C'est un peu le roman dont tout le monde parle.


photos libre de droit via Pixabay


J’avais regardé par hasard la bande-annonce du film « Là où les écrevisses chantent ». L’atmosphère marécageuse de la Caroline, le contexte des années 60 et cette fille mystérieuse m’avaient attirée.

Quand j’ai vu que ce film était en réalité tiré d’un roman, je n’ai pas hésité à l’acheter.

Pour ne rien gâcher, le roman était encensé par la critique et les lecteurs.




Je n’ai pas vraiment aimé ce roman. Je vais être l’exception ! L’alchimie qui s’opère entre un livre et son lecteur est particulière et pour moi, rien ne s’est passé.

J’ai trouvé ce roman vraiment loooong (et pourtant il ne fait que dans les 300 pages).

Les cent premières pages ne m’ont pas vraiment captivée : on suit l’enfance de Kya (père alcoolique, mère battue qui s’enfuit et laisse ses enfants derrière elle).

L’enfant ne vas pas à l’école, Tate, un garçon un peu plus âgée qu'elle, lui apprend à lire et elle finit par toute apprendre toute seule dans les livres jusqu’à devenir une référence sur la faune et la flore locale et publier de nombreux livres scientifiques, une fois adulte.

Je trouve cela un peu tiré par les cheveux. On retrouve l’idée qu’avec de la volonté, on peut tout apprendre (ou presque) en autodidacte. Je ne suis pas convaincue. N’a-t-on pas besoin de confronter ses idées, de rencontrer l’Autre pour que sa pensée évolue ?

Les soi-disant histoires d’amours m’ont paru très convenu et sans émotion : le gentil garçon Tate et le coureur de jupon Chase face à la mystérieuse Kya, une fille différente des autres et magnifiquement belle et sauvage (bref, une mannequin avec le QI d'Einstein).

Parlons-en de Chase : il est assassiné et tout le monde accuse Kya, la fille des marais. L’enquête et le procès occupent le reste du roman.

Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages et je n’ai ressenti aucune émotion en lisant cette histoire. Kya m’a particulièrement exaspérée en refusant l’aide qu’on lui apportait. Je l’ai trouvée très froide.

Le plus réussi, mon personnage préféré, reste la nature et la description des marais et des oiseaux. Les parallèles faits entre le comportement des animaux et les humains apportent une touche de singularité.

La fin du roman offre un dernier retournement de situation qui m’a laissé perplexe.

Le véritable coupable du meurtre de Chase n’a jamais été inculpé et s’est joué de tout le monde. Bien sûr que Chase, coureur de jupon, n’est pas tout blanc (il a tenté de violer Kya, n’acceptant pas leur rupture) et aurait bien mérité quelques années de prison, mais il n’a rien commis. Son meurtrier l’a assassiné de sang-froid et avec préméditation.

La plume de l’auteur, assez poétique, n’est pas désagréable à lire. Je l’ai lu en anglais mais apparemment certaines critiques ont souligné la mauvaise traduction française qui serait approximative. Je ne pourrais pas vous donner mon avis sur ce point.

***

Avez-vous lu ce roman ?

Vu le film ?

Qu’en avez-vous pensé ?

 

 

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