Et pourquoi pas lire des nouvelles?
J’ai souvent l’impression qu’elles sont reléguées au second
plan. On nous parle toujours des romans, des romans fleuves, des sagas, des
trilogies…Comme si pour que la littérature soit respectable, le format devait
être long, genre roman fleuve avec des cascades de paragraphes et un déluge de
chapitres. Bien sûr, j’adore les romans mais j’apprécie beaucoup plus qu’avant
les nouvelles.
Pourquoi ? Et bien parce que l’auteur n’écrit parfois
que quatre ou cinq pages pour nous faire plonger dans une ambiance, nous
immerger dans la vie de ses personnages avec un dénouement souvent inattendu.
Et je trouve que c’est juste tout-un-art. Certaines nouvelles sont des pépites,
des petits bijoux où chaque mot à une importance folle ! Alors que dans un
roman, on pardonne parfois les longueurs, la nouvelle n’a que quelques pages
pour nous convaincre.
L’autre avantage c’est qu’elles offrent une distraction
assez rapide à lire. Après une longue journée de boulot, ou la tête
encombrée par des projets, on n’a tout simplement pas l’esprit assez libre pour
se plonger dans un roman fleuve avec de multiples personnages et une action
parfois diluée.
Et puis, ce que j’aime faire c’est relire une nouvelle
plusieurs fois pour en apprécier ses qualités et ses subtilités. Difficile de
faire ça aussi rapidement avec un roman !
Meeko (ma peluche de canapé, oui parce que j’ai une peluche
sur mon canapé car c’est on ne peut plus utile, n’est-il pas ?) et moi
vous présentons :
Robot Dreams (titre français : Le robot qui rêvait) d’Isaac
Asimov, 1986
On ne présente plus Isaac Asimov grand maître de la
science-fiction selon les critiques. ((Je n’avais jamais rien lu de lui jusqu’à
aujourd’hui. Il fallait que je me rattrape.)) Cette nouvelle a gagné un prix et
je comprends pourquoi. En quelques pages, il a planté le décor et soulevé des
problématiques contemporaines.
Cette nouvelle m’a beaucoup fait penser à la série Westworld :
les robots ont-ils une conscience ? Peuvent-ils rêver ? Vont-ils
renverser les humains et les réduire en bouilli ?
Je ne vous dis rien de plus. La nouvelle faisant six pages
dans le recueil que j’ai chez moi, je ne voudrais pas vous gâcher les
rebondissements.
The
Landlady de Roald Dahl, 1959
J’ai découvert cette nouvelle au lycée et je l’ai relue
récemment. J’aime beaucoup le style de Roald Dahl. Cette histoire est parfait à
lire pour Halloween si vous aimez les atmosphères angoissantes et pleine de
mystères. L’ambiance bizarre et macabre ne plaira peut-être pas à tout le
monde. Il est amusant d’imaginer, le créateur de « Charlie et la
Chocolaterie » pourvu d’un humour aussi noir ! Une excellente
nouvelle de cet auteur est aussi « Lamb to the slaughter » (« Coup
de gigot », 1954).
((Oui, si le gros Meeko a des cernes c'est qu'il lit jusqu'à très tard le soir!))
Et pour ne rien gâcher, j’aime beaucoup les couvertures de
ces livres de nouvelles qui m’ont toujours fascinée, il s’agit d’un tableau d’Edward
Hopper « Compartment C, Car 193 » (1938) et « Girl in Miami »
de Max Ferguson (1999)
Aimez-vous les nouvelles ? Quelles sont vos préférées ?
Connaissez-vous ces nouvelles ?
Coucou !
RépondreSupprimerJ'avoue que je ne lis presque jamais de nouvelles... Mais tu m'as convaincue, je pense en incorporer entre mes lectures (incorporer XD je sais on parle pas de cuisine, bien que Tea, CAKES and cats... :D).
J'ai lu un truc de Patrick Isabelle, ça s'appelle "Eux" et j'ai beaucoup aimé, mais je ne sait pas si c'est considéré comme une nouvelle...
Bonjour, Merci beaucoup pour ton commentaire! Je crois que la définition de nouvelle est assez large en terme de page. Merci pour le conseil lecture. Je trouve que lire des nouvelles permet de découvrir de nouveaux auteurs assez rapidement! PS: oui, rien de tel qu'incorporer une nouvelle entre une bonne tasse de thé, un bout de gâteau et un chat ronronnant sur les genoux!
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