"Blanc" de Sylvain Tesson

 Blanc est un livre parfait pour l'hiver.


image libre de droits via Pexel


C'est le premier livre que je lis de Sylvain Tesson. J'ai tellement entendu parler de cet écrivain, j'avais hâte de découvrir un de ses livres.

L'auteur nous embarque dans son journal de bord racontant ses expéditions en haute montagne pendant 4 hivers avec son ami.

Les 50 premières pages m'ont complètement happée: la prose est somptueuse, chaque phrase est magnifiquement polie. M. Tesson est érudit et a une culture littéraire impressionnante. Je me suis régalée des descriptions de la montagne (surtout quand on n'y a jamais mis les pieds comme moi!) et des références en veux-tu, en voilà.

J'avais envie de recopier chaque page tellement c'était beau.

Un esprit de poète dans un corps d'athlète.

extrait: "Le voyage devenait notre poème. La neige tombait. Elle fondrait. Il ferait jour. Nous allions, pleins d'amour pour l'éphémère."

En découvrant leurs expéditions, on ne peut qu'admirer l'exploit sportif.

Oui, mais voilà, au bout de 50 pages, je me suis lassée. Mon intérêt pour le livre a fondu comme neige au soleil, ah ah ah...

Lassée car le roman est composé de dizaines de mini chapitres ultra-répétitifs qu'on pourrais résumer ainsi:

on se prépare pour aller skier - c'est beau mais il fait froid - on dort dans un abri, repos bien mérité et le lendemain....on recommence!!! Le tout ponctué de quelques citations et réflexions philosophiques.

Les 200 autres pages m'ont paru longues.

Si je devais lire ce livre une deuxième fois, je ferai les choses différemment: je lirai un chapitre de 3 pages par semaine pour m'accompagner de novembre à février. Le lire sur une semaine était une erreur.

Cela permettrait de mieux "méditer" les idées brillantes et les réflexions de Sylvain Tesson.

Extrait: "Un chemin droit ne mène jamais jusqu’au but. » Où menait notre ligne ? Allions-nous vraiment vers un but ? Non, nous allions dans le Blanc. Nous étions passagers de la substance. C'était un narcotique. Il procurait l'oubli, assurait l'hypnose. Et pour la première fois depuis toutes ces années où je courais les routes, je trouvais davantage de grâces dans le cheminement que dans la destination. C'était la leçon du Blanc. Il nous convoyait. Il fallait se garder qu'il nous inhumât."

***

Connaissez-vous cet auteur?

Quel livre de Sylvain Tesson me recommanderiez-vous?

Commentaires

  1. Je ne connais pas cet auteur ni ce livre, mais je ne tiens pas à faire sa connaissance, compte tenu de l'horreur que j'ai de la neige et autres choses glissantes et froides ! :))) Cela me rappelle une année il y a longtemps où j'étais en déprime et où une collègue m'avait prêté un livre de Frison Roche : premier de cordée. Je n'ai jamais réussi à le finir, mais je lui ai rendu sans le lui dire :))) C'est l'intention qui compte... Bon mois de février ! Moody-Blue

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    1. Bonjour, ah ah, votre petit mot m'a bien fait rire. Je dois vous avouer que je n'ai pas votre tact. On m'avait aussi prêté un livre que je n'ai pas du tout aimé et j'ai vivement remercié la personne mais je lui ai dit que malheureusement je n'avais pas accroché (j'avais peur qu'elle me prête de nouveau des histoires dans ce genre-là!). Comme vous dites, c'est l'intention qui compte! Bon weekend.

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