"Le goût sucré des souvenirs": une lecture, un gâteau, une infusion

J'ai la fâcheuse tendance à ne jamais lire les résumés et préfère me laisser séduire par un titre que je trouve beau ou un auteur que je connais.

A cause du décès récent de ma maman, j'ai la tête dans mes souvenirs d'enfance et de ces "petits rien" qui signifient tout à présent. Aussi quand j'ai vu le titre "Le goût sucré des souvenirs" (de Beate Teresa Hanika), j'ai plongé dans la lecture car je me suis dit que si je devais écrire mon autobiographie, elle porterait sûrement ce titre (*soupir* en repensant aux crêpes, gaufres, pancakes et autres merveilles que maman cuisinait....)

Je n'ai pas regretté et j'ai été séduite par la plume de l'auteur, le flou dans le récit qui imite à la perfection nos mémoires défectueuses et le va et vient entre nos souvenirs et le présent, les non-dits, les sous-entendus, les petites choses de la vie qui se heurtent aux drames de l'existence...C'est l'histoire de soeurs, de pardon, de vengeance, de haine, de doute....et d'amour. De la vie!  Une lecture douce et triste qui m'a fait traverser un grand panel d'émotions.

J'aurais lu que l'histoire se déroulait pendant la seconde guerre mondiale et traitait d'antisémitisme et d'homosexualité, j'aurai définitivement passé mon chemin et je serai passé à côté de ce joli récit contemplatif.

A lire les avis, j'ai vu que ce livre ne faisait pas l'unanimité: on aime ou on déteste. Il est vrai qu'il est parfois difficile de suivre et qu'il faut relire certains passages. Pour ma part, cela ne m'a pas dérangé.

Quelques citations:

"Dieu nous protégera, Dieu effacera les traces et aura pitié de nous. Mais parfois, Dieu n'a pas de pitié. Parfois, Dieu joue un jeu cruel. Peut-être que détruire est dans la nature de tout le monde. Même dans la sienne."

" (...) les jours d'été où on est heureux, heureux à en perdre haleine, heureux à en mourir. Un bonheur qui vous tire u voile de taches de rousseur sur tout le corps et l'esprit, à vous faire croire que tout va continuer ainsi et ne plus jamais s'arrêter."

"Nous n'avions pas besoin de parler pour apprécier ces moments, les partager nous suffisait."

Si vous aimez l'action, passez votre chemin! Sinon, croquez à pleines dents!

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La madeleine de Proust dans ce livre, c'est la confiture d'abricot....

Du coup, j'ai eu envie de faire un gâteau.

Un crumbcake abricot-gingembre.

Un délice.

Le principe est simple: une pâte à gâteau moelleuse, une garniture (ici des abricots) et un dessus "crumble". J'ai fait quelques recettes cet été que ma maman avait adoré car elle aimait particulièrement le crumble et sa texture.

J'ai beaucoup aimé comme toutes les autres recettes de ce livre (c'est la même pâtissière qui a écrit "Banana Bread" aux éditions Marabout dont je raffole également). 

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Pour accompagner ce morceau de gâteau, j'ai bu une tasse de  "Rooibos Amande" de ma marque chouchoute Kusmi Tea. C'est une infusion bio sans théine vendue sous la marque "Lov Organic". 

Oui, le paquet est tout froissé, c'est qu'il a pris l'avion lui! Au fin fond de ma valise même!

La dernière fois que j'avais bu du rooibos, c'était quand j'étais adolescente et je n'avais pas trop aimé. Après avoir lu tous les bienfaits du rooibos sur internet, j'avais envie de lui donner une seconde chance. 

Je suis à moitié convaincue: l'amande apporte un goût amer que je n'apprécie pas spécialement. Peut-être que ce parfum irait mieux avec un gâteau au chocolat sucré pour contrebalance l'amer de l'amande. Avec du miel, c'est meilleur. Est-ce que j'en rachèterais? A 11 euros les 100g....Je ne sais pas encore.
Ce gâteau va en tout cas à merveille avec une valeur sûre: un bon vieux thé noir Twinings cannelle-orange. L'association orange avec le gâteau à l'abricot est particulièrement savoureuse.

Je vous souhaite une douce semaine.

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Etes-vous tenté par la lecture de "Le Goût Sucré des Souvenirs"? Aimez-vous les livres qui parlent de la seconde guerre mondiale?

Le crumbcake, vous connaissez?

Le rooibos, vous aimez?