"La charmante librairie des jours heureux" de Jenny Colgan (2020 pour la VF)

 Oui, ce blog est bel et bien en train de se transformer en blog de lectures.

Tant pis.

Vous êtes toujours là?


image libre de droit via Pixabay


Comme vous le savez, j'ai lu 4 romans de la romancière britannique Jenny Colgan dont j'apprécie les ambiances légères.

J'ai lu 2 tomes de la série "Boulangerie":

    "La petite boulangerie du bout du monde

    "Une saison à la petite boulangerie"

Et deux tomes de la série "Cupcake Café":

    "Rendez-vous au cupcake Café"

    "Le cupcake café sous la neige"

Je savais déjà qu'avec ce roman "La charmante librairie des jours heureux", j'allais retrouver la même trame narrative:

1) l'héroïne perd son travail

2) l'héroïne rompt/est célibataire

3) elle a tout à coup un projet fou (créer sa boulangerie ou son salon de thé) et déménage pour le concrétiser

4) il va y avoir un dilemme amoureux

5) après quelques épreuves, l'héroïne triomphe en changeant de vie et en trouvant l'amour

Enumérer comme ça, c'est assez pathétique...

Dans ce roman, l'auteur utilise les mêmes ficelles à quelques différences près: l'action se déroule en Ecosse et l'héroïne vend des livres.

Le sommaire était alléchant car ce pays m'attire beaucoup et quelle grande lectrice n'a pas rêvé d'avoir sa propre librairie ou une gigantesque bibliothèque?


Bref, je voulais une lecture facile et pas prise de tête pour me changer les idées.

Dans ce roman, j'ai guetté et attendu en vain mais la magie n'a pas opéré.

L'histoire manque cruellement de charme par rapport aux autres et d'émotion. Le style d'écriture est d'une platitude exécrable et les personnages beaucoup plus stéréotypés que dans les autres romans de l'auteur. L'héroïne est détestable et à part rembarrer les gens, je ne l'ai pas trouvée très intéressante. Beaucoup de rebondissements étaient improbables (comme dans les livres précédents, mais je ne l'avais pas remarqué!).

Est-ce que si j'avais lu ce livre avant les autres, je l'aurais préféré? Peut-être.

Peut-être n'étais-je finalement pas d'humeur à lire ce livre? 

Est-ce que je fais une overdose de Jenny Colgan?

J'ai eu l'impression que l'auteur réutilisait les mêmes ingrédients mais de manière beaucoup plus superficielle, comme si elle écrivait "juste pour faire de l'argent". Oui, je suis très dure dans mes propos aujourd'hui.

Les personnages manquaient de pétillant et les dialogues d'humour. 

Bref, un roman sans surprise.

Ma seule satisfaction est de l'avoir acheté en promotion à la FNAC, l'ebook était à 4€99. Sinon, j'aurai regretté! 

Néanmoins, si vous avez envie d'une lecture très très très légère, cela pourra sûrement faire l'affaire.

Je vous laisse, je cours lire un classique ou de la littérature de haut-vol pour essayer de rattraper tout cela!

***

Êtes-vous adeptes des "romans de plage"?

Que lisez-vous pour vous changer les idées?



Commentaires

  1. C'est vrai que parfois on a besoin de se changer un peu les idées, avec des lectures plus simples. Je ne suis as adeptes des romans de plage, d'ailleurs je n'ai jamais lu sur la plage ;)
    Je prend un "beau livre" et je regarde les images, c'est un peu comme une méditation....
    Moody-Blue

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    1. Moi non plus, je n'ai jamais lu sur la plage! Je préfère admirer les vagues (ou me baigner!). J'adore aussi feuilleter des beaux-livres mais en Guyane, je suis très démunie: je n'ai que ma liseuse, j'ai laissé tous mes livres dans des cartons en métropole. En Guyane, l'humidité les fait jaunir et les détruit à vitesse grand V. J'aime trop mes livres pour leur faire subir un tel sort! Entièrement d'accord avec vous: regarder de belles choses, c'est une méditation! Quels sont vos beaux-livres préférés? Bon weekend et merci pour votre petit mot.

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  2. Des beaux livres, j'en ai des tas, et je me suis dit STOP, il est temps d'arrêter !
    Les thèmes sont les parfums et objets de toilettes, Cartier, Chanel, YSL, Marcel Proust, Elizabeth Taylor et autres artistes, les arts, les fleurs...
    Je dois dire que certains n'ont plus aucun intérêt, et sont tellement lourds, que je ne les regarde plus, comme les 50 ans de Paris-Match, Marie-Claire ou Elle... Ils dorment dans un placard...

    En allant au supermarché, j'ai "jeté un œil au rayon librairie, j'y ai vu le dernier livre de Boris Cyrulnik qui interroge notre modèle de développement sous le prisme de la crise sanitaire actuelle. Une épreuve qui révèle, plus que jamais auparavant, les paradoxes de notre civilisation.

    C'est vrai qu'aujourd'hui il y a de quoi perdre la boule, puisqu'on a perdu tous nos repères traditionnels.... Je ne l'ai pas acheté.... Je me repose la tête... ;)

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    1. Quelle belle collection! C'est vrai que les livres, on n'en a jamais assez ;-)
      C'est toujours agréable d'avoir des livres sur différents sujets en fonction de sa disponibilité d'esprit.

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